Quand le whisky se mélange à la liqueur de pêche

Publié le par margauxbergel

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12%,

20%,

40%

mélange de 20 et de 40.

mélange de tristesse et d'amertume

Amère... Je suis.

Tout ça n'a été qu'une perte de temps

Mes premiers écrits sur un mac,

Mes premiers écrits depuis 6 mois.

On ne change pas notre nature, mais nos compétences vagabondent d'un esprit à l'autre, d'une âme à une autre devrai-je dire...

D'ailleurs cette crème de pêche se mélange très mal au whisky.

Ca serait comme mélanger Castel au Palais,

Pas l'endroit,

Ni la personnalité.

Les papillons insomniaques y trouvent un aphrodisiaque.

Je ne fais qu'un avec la cigarette, elle se consume, plus rapidement que moi certes.

Durée de vie de 5 min, 10 tout au plus, et moi: 100 ans, a priori.

Un chien, sept fois moins que nous, et un chat, neuf fois plus.

Intrigant.

Tiens, un message: «j'sais pas»

Amis? Amant? Famille?

Aucune importance, message sans consistance.

Je fais des fautes de langue et d'orthographe,

Il y a 5 ans cela ne me serait pas arrivé.

Quant au mélange, il est vraiment dégueulasse.

Sand se permet bien la vulgarité dans ses lettres...

Time takes a cigarette, one more.

Achetez quatre paquets d'avance, c'est la technique.

En même temps on ne s'invente pas artiste.

Ai éteint la télé, allumé la musique.

Gainsbourg et Vian, un véritable moment de divagation.

Une gorgée, une taff, et Bowie.

J'ai tout supprimé, arraché de mes murs, de mon frigo, de mes peintures,

Au mieux, je deviendrai folle.

J'attendrai New York,

De reparler anglais, me promener dans meatpacking, faire les frippes de New Chinatown, rêvasser au Met.

Flâner sur fifth avenue, quel cliché !

J'en ai profité pour faire un bilan, de ceux que j'ai rencontrés, de ceux que j'aurai voulu mieux connaître, et de ceux dont je n'aurai préféré pas croiser la route.

Si je faisais un diagramme, il y aurait une majorité de «rencontre infructueuse».

Au final, heureuse de rester chez moi.

Satisfaite de ce désarrois, preuve de mon inconditionnelle prétention.

Le verre à demi vide, le chat se lovant sur ma hanche.

Vidons le, me direz vous ! Le verre, pas le chat.

Lui est trop malin et vicieux pour se faire avoir.

I'm a little drunk, c'est de la faute de la peur de la page blanche,

En plus je suis fauchée, pendant trois jours.

La banque est ma plus fidèle amie, et la banquière, ma confidente la plus acharnée.

Je n'ai plus le même style d'écriture, plus ces espèces de rhétoriques dépassées,

C'est normal, on me plante des griffes dans la main.

C'est attendrissant mais pas très agréable.

Dernier quart de verre.

Je rêverai d'une moresque. Un mélange pastis/anis réconfortant. Ou ricard, à chacun ses préférences.

En parlant de ricard, je pense à ce garcon, nullement homme, qui disait connaître la vie.

Mais il a suffit d'employer ce mot érudit pour lui faire perdre toute crédibilité.

Publié dans Chroniques MB

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